Dorothea & Lorenz C

Lorenz
Ah, Dorothea. Vous êtes, plus que jamais, belle à en faire pâlir d'envie les fleurs les plus somptueuses.

Dorothea
Ah, Lorenz. Je constate que vous êtes toujours aussi beau parleur.

Lorenz
Je ne dis que la vérité. Je dois vous quitter. Je vous souhaite une agréable journée.

Dorothea
Les rumeurs étaient donc vraies. C'est bien dommage.

Lorenz
Plaît-il ? Des rumeurs ? À mon sujet ?

Dorothea
On dit que vous êtes toujours prêt à faire le joli-cœur auprès de ces dames...

Dorothea
Mais que vous trouveriez n'importe quel prétexte pour écourter vos conversations avec les roturiers.

Dorothea
Et c'est exactement ce que vous venez de faire ! Est-il si déplaisant de converser avec notre espèce ?

Lorenz
Cette question est pour le moins... directe. Il va sans dire que mon comportement est on ne peut plus justifié.

Lorenz
Je suis l'héritier de la maison Gloucester. Il est donc tout naturel que je sois à la recherche d'une épouse de statut social approprié.

Dorothea
Je suis pourtant certaine que vous pourriez trouver votre bonheur parmi la plèbe.

Lorenz
Je n'en suis pas si sûr. Celle qui deviendra ma femme devra intégrer la haute société, que cela lui plaise ou non.

Lorenz
C'est un monde de protocoles, de convenances et de bienséance. Une paysanne n'aurait aucune chance de s'y habituer.

Lorenz
Quant aux bénéfices qu'une famille de prolétaires pourrait apporter aux Gloucester, je n'en vois pour ainsi dire aucun.

Dorothea
Je m'en doute.

Dorothea
Bien, il semble donc que toute amitié entre nous soit donc vouée à l'échec.

Lorenz
Voilà une conclusion quelque peu théâtrale !

Dorothea
Vous recherchez la génitrice de la prochaine génération de Gloucester. Je cherche quelqu'un avec qui partager ma vie.

Dorothea
Vous ne me considérez même pas comme une partenaire potentielle, et vous n'en êtes pas un pour moi non plus.

Dorothea
Enfin, je ne compte pas vous ignorer, nous sommes tous amis, ici. Cependant, n'espérez guère plus que le strict minimum.