Ferdinand & Dorothea C / houses.fedatamine.com

Ferdinand, Dorothea enter the scene

Ah, Dorothea, si je puis me permettre, vous êtes un merveilleux rayon de soleil venant illuminer ce réfectoire.

Et moi, si je peux me permettre, Ferdie, vous êtes toujours un fieffé flatteur !

Quelle flatterie ? Certes non, ce n'était pas mon intention... Pourquoi faut-il que vous réagissiez toujours ainsi ?

Pourquoi me réservez-vous l'exclusivité d'un tel traitement ? Qu'ai-je donc fait pour mériter cela ?

Me méprisez-vous, Dorothea ? Ou m'évitez-vous pour quelque obscure raison ?

Je vous ai sous-estimé. Les nobles sont normalement bien moins perspicaces.

Mais vous avez, comme toujours, trouvé les mots exacts. Je vous déteste, tout simplement.

Oh... Ainsi, j'avais raison.

Me ferez-vous l'honneur de me détailler les raisons de votre aversion ? Pour moi, je ne puis que me perdre en conjectures.

Il n'y a pas de raisons particulières. Inutile de vous creuser la tête à ce sujet.

Je ne me contenterai pas de cette réponse évasive. Vous n'êtes pas femme à haïr par caprice.

Tiens donc... Eh bien, essayez de deviner, et peut-être que je voudrais bien vous dire si vous visez juste.

Nous autres roturiers ne raisonnons pas de la même façon. Mais une âme noble comme la vôtre résoudra cette énigme en un tour de main.

Ah, parfait ! Celui qui verra Ferdinand renoncer à un défi n'est pas né ! Je vais essayer de deviner.

Vous tournez sans cesse les nobles en ridicule... Peut-être pensez-vous que la noblesse... Non, c'est trop simple.

Hi hi... Allez, encore un petit effort !

Je vous en prie. Ne me fournirez-vous donc pas le moindre indice ?

Eh bien... Voyons voir... Un indice. Ah, je sais ! C'est parce que vous êtes comme une abeille...

Méditez là-dessus et à bientôt, Ferdie.

Dorothea leaves the scene

Hmm... Une abeille... ? Fait-elle peut-être référence à mon ardeur au travail ?